Effets secondaires rabotage de la prostate

Le rabotage de la prostate, également connu sous le nom de résection trans-urétrale de la prostate (RTUP), est une intervention médicale courante pour traiter l’hypertrophie bénigne de la prostate chez les hommes. Bien que cette intervention puisse soulager les symptômes urinaires gênants, il est important de comprendre les effets secondaires potentiels associés à cette procédure.

Le rabotage de la prostate est un traitement médical qui peut provoquer des effets secondaires. Les complications les plus fréquentes sont liées à l’incontinence urinaire et aux troubles de la fonction sexuelle. Le traitement peut également provoquer des saignements, une infection ou des douleurs de la prostate. Les patientes devraient comprendre que ces effets secondaires ne sont pas nécessairement permanents, car ils peuvent disparaître quelques jours après le traitement.

Du point de vue physiologique, le grattage de la prostate altère la structure de l’organe et modifie sa taille et sa forme. Il peut affecter le flux d’urine et entraîner des problèmes plus ou moins graves avec le contrôle des muscles du plancher pelvien. La conséquence directe est une incontinence urinaire partielle ou totale.

Le rabotage peut causer des troubles physiques qui affectent la capacité à éjaculer et à avoir une érection. Ces effets secondaires sont souvent temporaires, mais ils peuvent être plus graves chez les personnes âgées ou ceux qui souffrent déjà d’une dysfonction sexuelle préexistante.

Les effets secondaires immédiatement après l’intervention incluent une incontinence urinaire temporaire et des difficultés pour uriner, qui ont tendance à s’améliorer avec le temps.

Généralement, le cathéter urinaire peut être retiré dans les deux jours suivant l’intervention médicale. Cependant, des complications telles qu’une infection, un blocage urinaire ou la formation d’un caillot de sang dans la vessie peuvent survenir chez environ 5 à 20 % des patients.

Le syndrome de TURP est une complication extrêmement rare (moins de 1 % des cas) mais peut être mortelle.

Le rabotage de la prostate peut soulager les symptômes d’une hypertrophie bénigne de la prostate. Elle entraîne certaines conséquences sur la fonction sexuelle et peut entraîner des problèmes d’érection, une diminution du désir sexuel et une diminution de la satisfaction sexuelle. Ces effets secondaires peuvent être gérés en abordant la question avec un professionnel et en réduisant ou en évitant certains facteurs qui contribuent à ces symptômes.

Les patients qui subissent une intervention de grattage de la prostate peuvent prendre des médicaments pour améliorer leur fonction sexuelle. Certains médicaments sont connus pour stimuler l’afflux sanguin vers le pénis et aident à améliorer les érections. Les médicaments peuvent également aider à soulager les symptômes tels que la dysfonction érectile, le manque de libido ou l’impuissance. Il est important de discuter avec un professionnel pour déterminer quel médicament est le plus approprié pour vous et comment le prendre correctement.

Les changements dans le mode de vie peuvent être une méthode importante pour contrôler les effets secondaires liés au rabotage de la prostate. Par exemple, arrêter ou limiter l’alcool et réduire le stress peut aider à améliorer les symptômes sexuels liés à cette procédure. Des exercices spécifiques et des traitements psychologiques peuvent également être utiles pour améliorer l’humeur et la libido.

Contrairement à la prostatectomie, qui implique une ablation totale de la prostate et entraîne fréquemment des problèmes d’impuissance, les troubles de l’érection sont peu fréquents après un rabotage de la prostate, surtout si aucun trouble n’était présent avant l’intervention. Des études indiquent que les troubles de l’érection peuvent s’aggraver dans environ 10 % des cas juste après l’opération, avec des complications persistantes chez seulement 2 à 3 % des patients.

L’IIEF (International Index of Erectile Function) est un questionnaire comprenant 5 domaines : La Fonction érectile, votre Satisfaction sexuelle, votre Fonction orgasmique, votre Libido et votre Satisfaction globale sexuelle. Le score IIEF5 permet de détecter et d’objectiver le niveau de dysfonction érectile.

L’incontinence urinaire postopératoire après une intervention de résection transurétrale de la prostate (TURP), communément appelée « rabotage de la prostate », est une complication que certains hommes peuvent rencontrer. La TURP est souvent pratiquée pour traiter l’hypertrophie bénigne de la prostate (HBP), une augmentation non cancéreuse de la taille de la prostate qui peut affecter le flux urinaire. Voici quelques points clés à comprendre à propos de l’incontinence urinaire après cette procédure :

Causes

L’incontinence urinaire après une TURP peut résulter de plusieurs facteurs :

• Dommages aux sphincters urinaires : La TURP implique l’ablation de tissu prostatique à travers l’urètre, ce qui peut parfois endommager les muscles du sphincter qui contrôlent l’écoulement de l’urine.
• Irritation ou inflammation : L’opération peut causer une irritation ou une inflammation temporaire, contribuant à des problèmes de contrôle urinaire.
• Changements dans la dynamique de la vessie : L’élimination du tissu peut modifier la façon dont la vessie se contracte et se relâche.

Types d’incontinence post-TURP

• Incontinence par impériosité : Urgence soudaine d’uriner, souvent difficile à contrôler.
• Incontinence d’effort : Perte d’urine lors d’activités qui augmentent la pression abdominale, comme tousser ou éternuer.
• Incontinence mixte : Combinaison des deux types précédents.

Prévalence

Bien que la TURP soit généralement une procédure sûre, l’incontinence urinaire est une complication possible. Elle est cependant relativement rare et souvent temporaire. La majorité des hommes voient une amélioration significative dans les semaines ou les mois suivant l’opération.

Gestion et traitement

• Rééducation pelvienne : Des exercices de renforcement des muscles du plancher pelvien, souvent dirigés par un physiothérapeute, peuvent aider à retrouver le contrôle de la vessie.
• Médicaments : Certains médicaments peuvent aider à améliorer le contrôle de la vessie ou à réduire l’urgence urinaire.
• Dispositifs : Dans certains cas, des dispositifs comme les pessaires ou les clampes urinaires peuvent être utilisés pour aider à contrôler les fuites.
• Chirurgie : Si l’incontinence est sévère et persistante, des interventions chirurgicales pour renforcer ou remplacer le sphincter urinaire peuvent être envisagées.

L’anéjaculation ou éjaculation rétrograde est un effet secondaire courant du rabotage prostatique, survenant dans environ 50 % des cas. De plus, une diminution du volume de l’éjaculation est observée dans environ 80 % des cas. Bien que certaines techniques de résection partielle puissent réduire ces effets sur l’éjaculation, elles peuvent compromettre les résultats sur le plan urinaire à plus long terme.

La conséquence la plus fréquente de la TURP sur l’éjaculation est ce qu’on appelle l’éjaculation rétrograde. Cela se produit lorsque, au lieu d’être expulsé par l’urètre et hors du corps, le sperme est redirigé vers la vessie pendant l’orgasme. Ce phénomène survient car la chirurgie peut endommager le col de la vessie ou le sphincter interne de l’urètre, qui normalement se ferme pour empêcher le sperme de pénétrer dans la vessie.

Conséquences de l’Éjaculation Rétrograde

• Infertilité : L’éjaculation rétrograde peut entraîner une infertilité, car il n’y a pas d’éjaculat expulsé pour transporter le sperme vers l’ovule.
• Changement dans l’expérience orgasmique : Certains hommes rapportent des changements dans la sensation de l’orgasme. Bien que l’orgasme puisse toujours être agréable, il peut être différent de ce qu’ils ont connu avant la chirurgie.

L’éjaculation rétrograde après une TURP est assez commune. La majorité des hommes subissant une TURP expérimenteront cette condition à un degré ou à un autre.